mardi 29 novembre 2011

Cornélia





Jacques a dit "Frapper dans vos mains" ... Moi à Jean a dit "Continue d'écrire l'émotion" ...

3 commentaires:

Jean l'Anonyme a dit…

Loin dans les souvenirs du présent, une nostalgie caresse tendrement les roses aux pétales offerts.
Un brin froissés l'odeur et le vent jouent à dessiner des parfums insistants.
Jadis, enfant, dans un livre, je me souviens avoir aimé cette sensation qui nait d'une impression éphémère comme un rai de lumière qui se dissipe à mesure que l'astre solaire croit.

Jean l'Anonyme a dit…

L'émotion volage voit avec les jours qui passent les boutons éclore et les feuilles chuter avec une infinie lenteur.
Le coeur d'une fleur laisse poindre son désir et la nuit l'emporte
D'autres au matin se dressent
Dans l'ombre d'une joie endormie se blottit un insecte
Ivre, il s'envole et la fleur lui sourit comme on quitte un amant que rien ne peut retenir, pas même le souvenir du bonheur.

Jean a dit…

On écoute le matin une palpitation presque muette
Aileurs, au loin, un chant incertain
Une ombre aussi, des frondaisons, un buisson, de la mousse, quelques négligences éparsses
Et le labeur veut que la chaleur de l'humide caresse qui perle évapore les mots touffus
Une porte claque, le soir tout est encore possible
La beauté insiste avec la lune et ses nuages
Au seuil d'un sommeil fragile, une rose